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Présentation des opérateurs locaux – notre invité du mois: «le Haras d’Hairiamont»

Rencontre avec Aude Vandeuren, gérante avec son conjoint, Nicolas Bonheure, du manège et de l’asbl.

 

Bonjour Aude, vous gérez avec votre conjoint le Haras d’Hairiamont. Pouvez-vous partager avec nous l’historique de votre projet ? Quelles sont les grandes lignes de son évolution ?

Il y a bientôt deux ans, en septembre 2019, Nicolas et moi avons racheté l’écurie de La Galloway rue Quewée à PAC et l’avons renommée « le Haras d’Hairiamont ». Nous avons eu le coup de foudre pour le lieu et son écrin de verdure. Dans ce manège de 25 boxes, tout est organisé autour du bien-être des chevaux et des cavaliers. L’ambiance y est familiale. Après une vie de famille bien remplie, on peut dire que le Haras d’Hairiamont est LE projet de notre « deuxième » vie.

 

Quelles activités proposez-vous et quand se déroulent-elles ? Quel est votre public-cible ?

Tous les profils de cavaliers sont les bienvenus ! Au Haras vous trouverez aussi bien des activités collectives qu’individuelles. Outre la location de boxes, il est possible de participer à des cours tant individuels que collectifs. Les cours collectifs ont lieu le mercredi après-midi, le samedi et le dimanche et se donnent en petit groupe de 6 élèves maximum. À Hairiamont pas de cri ni ne cravache, l’approche est basée sur la détente et la rigueur. Nous pensons en effet que les deux ne sont pas incompatibles, loin de là, et garantissent, dans la bonne humeur, une sécurité maximale pour le cavalier et sa monture. Un essai gratuit est toujours réalisé en individuel afin de proposer ensuite une orientation vers le groupe le mieux adapté.

 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la philosophie et les objectifs de votre projet ?

Accueil, respect et bienveillance, voilà comment on pourrait résumer notre approche. L’inclusion est un des objectifs principaux de notre association « Hairiamont asbl ». Nous désirons ouvrir le monde du cheval au plus grand nombre.

Ainsi, le Haras fonctionne avec un système de récupération de matériel d’équitation qui est mis à disposition gratuitement. Les propriétaires qui mettent leur cheval en pension ne font face à aucun supplément et peuvent participer gratuitement à tous les cours collectifs avec leur monture. Les activités se font en petits groupes de 4 à 6 personnes, pour que chacun se sente à l’aise. La notion de cohésion sociale est importante. L’accueil de tous les profils est essentiel. C’est pour cela qu’à Hairiamont, outre les cours d’équitation, vous trouverez aussi un pôle d’hippothérapie, de sophrologie et de guidance scolaire (méthode, confiance en soi…).

Via la relation à l’animal dans un environnement paisible et au contact de la nature, c’est le développement de la personne qui est visé. Il est par exemple possible, en travaillant sur la confiance en soi, d’aborder les problématiques liées à la gestion du stress, aux troubles de l’attention (avec ou sans hyperactivité), à la remise en selle après une chute mais aussi à la réappropriation de son corps  après une maladie ou de son poids en complément d’un suivi diététique…. À Hairiamont, les personnes porteuses de handicap sont aussi les bienvenues. Le bien être des chevaux et des personnes est la priorité absolue du manège.

 

Avez-vous une anecdote à partager, une actualité spécifique, ou des projets futurs ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que les débuts du Haras d’Hairiamont ont été folkloriques avec l’arrivée du coronavirus ! Pour passer cette phase difficile, j’ai lancé « Les Ateliers de Mounette » (voir page facebook) où je propose des petites créations couture écoresponsables. Absolument tous les bénéfices sont réinjectés dans l’asbl Hairiamont afin d’améliorer l’accueil des cavaliers à besoins spécifiques. Grâce aux premières commandes, Chipie, jument porteuse pour l’hippothérapie, a rejoint la famille du Haras.

Prochain objectif : l’acquisition de matériel adapté aux cavaliers à besoins spécifiques. En effet, la crise sanitaire a surtout engendré de grands bouleversements auprès des jeunes et des moins jeunes. Certains souffrent à présent de troubles de l’anxiété, phobie scolaire, agoraphobie… Nous avons donc décidé de lancer un projet d’hippothérapie spécifique lié à ces troubles. N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations.

 

Contacts            

Aude et Nicolas Bonheure

Rue Quewée, 32

6230 Pont-à-Celles

0478 84 96 47 (Nicolas Bonheure – cours d’équitation)

0476 63 16 15 (Aude Vandeuren – hippothérapie et guidance scolaire)

Ou page Facebook