Menu
 

Soutenir les pollinisateurs sauvages !

Source photo : www.flickr.com

 

Un rapport publié en 2016* a remis sur le devant de la scène la menace qui plane sur la diversité des pollinisateurs. D’importants reculs de la biodiversité ont ainsi été observés en Europe au cours des dernières décennies, tant au niveau de l’abondance qu’au niveau de la diversité des espèces. Les abeilles sont particulièrement concernées, mais d’autres groupes de pollinisateurs comme les papillons sont fortement affectés par la dégradation et la fragmentation de leurs habitats.

 

Dans ce contexte, sachant que les jardins et autres espaces verts publics peuvent jouer un rôle de relais de biodiversité, il est important d’agir de manière efficace en faveur des pollinisateurs en recréant ou en entretenant à l’échelle locale les éléments dont ils ont besoin pour boucler leur cycle de vie (plantes nourricières, matériaux de construction de leur nid, sites de nidification).

 

Le succès de l’aménagement de notre environnement en faveur des abeilles sauvages va essentiellement dépendre de deux facteurs totalement indissociables :

  • le gîte (disponibilité de substrats de nidification et de construction de nids) et
  • le couvert (disponibilité des ressources alimentaires, c’est-à-dire des plantes à fleurs).

 

Que puis-je faire pour aider les pollinisateurs chez moi ?

De nombreuses actions sont facilement réalisables chez soi pour favoriser les pollinisateurs :

  • Pensez à privilégier les espèces indigènes mellifères et nectarifères,
  • Planter des arbres (pommier, tilleul, érable, saule…) ou arbustes (cornouiller, aubépine, prunellier, noisetier…),
  • Planter et conserver vos haies,
  • Créer des vergers,
  • Eviter de « nettoyer d’un coup » votre jardin en préservant une zone non fauchée,
  • Installer un hôtel à insectes …

 

Vous trouverez d’autres bonnes idées à appliquer chez vous sont également sur : https://reseaunature.natagora.be/index.php?id=4477

 

Et au niveau communal ?

En 2011, la Commune de Pont-à-Celles a signé la charte du Plan Maya. Ce plan d’action consiste à contribuer à l’augmentation des ressources alimentaires des abeilles, à effectuer des aménagements en faveur des abeilles (fauchage tardif, gestion différenciée…), à sensibiliser la population à l’importance de sauvegarder les pollinisateurs… Ainsi, la Commune de Pont-à-Celles a instauré le fauchage tardif et applique une gestion différenciée des espaces verts. De plus, elle organise, en collaboration avec le Plan Communal de Développement de la Nature (PCDN), diverses actions de sensibilisation.

 

 

* IPBES, Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES) on Pollinators, Pollination and Food Production par Potts SG et al. (2016). Voir http://www.ipbes.net/sites/default/files/downloads/pdf/spm_deliverable_3a_pollination_20170222.pdf

 

 

Sources :

http://environnement.wallonie.be/publi/fleurissement-vf.pdf